Urbanités
Un petit bâtiment usé par les intempéries et dont la peinture blanche s'écaille se dresse sous la lumière du soleil de l'après-midi. Il est doté d'une grande fenêtre carrée avec un rideau et d'une porte numérotée « 325 ». L'ombre des arbres voisins et d'une structure suspendue crée des motifs sur la surface du bâtiment. Une poubelle jaune est visible à gauche.
Une vue nocturne de l'extérieur d'un immeuble à plusieurs étages avec balcons et balustrades. Le bâtiment est éclairé par diverses lumières, projetant une lueur chaleureuse sur les balcons supérieurs et une lumière plus froide et vive sur la partie inférieure. Les lignes électriques sont visibles à gauche.
Une photographie monochrome montre un bâtiment la nuit avec un mélange d'ombres et de lumière. Le côté gauche de l'image montre un chemin éclairé à côté du bâtiment, tandis que le côté droit est plongé dans l'obscurité. Des fenêtres et une vue partielle d'un panneau indiquant « Ferry » sont visibles.
Architecture ou paysage urbain
J’approche la photographie urbaine et celle de paysage d’une manière assez semblable. Si la ville offre des lignes moins sinueuses, une rectitude liée à une forme d’utilitarisme et peut-être une tentative inconsciente de créer de l’ordre, à l’image de la régularité de nos horaires chargés, la lumière du soleil qui frappe ces deux géographies est la même. Les ombres qui les enveloppent s’étalent de la même manière. Si les arbres et les horizons sont les témoins fragiles d’une vie qui n’a pas besoin de nous, la ville, ma ville, ne dit que notre humanité avec tout ce qu’elle a de pire et de meilleur.